RÉCENTS AJOUTS
Précisions concernant les masques médicaux recommandés dans le cadre de la pratique optométrique - Norme ASTM F2100, Niveau 1 ou EN 14683 de type IIR4
Suivant les recommandations de l’Ordre qui s’appuient notamment sur les indications de l’Institut national de la santé publique du Québec (INSPQ), les optométristes doivent généralement porter un masque médical dans le cadre de leur pratique.
Or, une nouvelle fiche de l’INSPQ indique ceci concernant les exigences relatives aux masques médicaux:
Dans le contexte de la pandémie de COVID-19, il est préférablement recommandé d’utiliser des masques médicaux répondant à la norme ASTM F2100 (le niveau 1 est suffisant) étant donné la présence du critère de filtration des particules (PFE). Toutefois, l’utilisation de masques répondant à la norme EN 14683 de type IIR4 pourrait représenter une alternative acceptable. [...]
MASQUE D'ALLURE MÉDICALE (ne répondant pas aux normes reconnues)
Il existe sur le marché une large gamme de masques d’allure médicale. L’étiquetage de ces masques est dépourvu d’indications concernant la conformité à une norme ou fait mention de normes non spécifiques à des instruments médicaux. Cela laisse croire qu’il s’agit de produits ne répondant pas au minimum de performance attendu pour un masque médical. Des tests standardisés seraient nécessaires afin de statuer sur l’efficacité de ce type d’équipement. En l’absence de telles données, et compte tenu de la variabilité probable quant aux performances de ces masques d’allure médicale, nous ne pouvons pas recommander ces produits pour la protection en milieu de travail.
Les optométristes sont donc invités à considérer cette précision au moment de leurs décisions relatives à l'approvisionnement en masques médicaux. Pour de plus amples informations sur les critères des masques médicaux de qualité, ainsi qu’un guide pratique pour l’achat de ces équipements, voir la fiche de l’INSPQ.
L’enjeu est bien sûr celui de la protection immédiate des patients et du personnel du bureau, mais également celui d’un éventuel retrait du milieu de travail pour un isolement, s’il s’avérait que, suite à une enquête de traçage en lien avec la présence dans un bureau d’une personne testée positive à la COVID-19, une direction régionale de santé publique estimait que le port d’un masque d’allure médicale, non conforme aux normes, n’était pas suffisant.
